Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Carnets de voyages de Péhaud
28 avril 2014

Lundi 28 avril 2014 – Maître Zhāng Huì Mín, Luòyáng, Chine

Nous prenons une ruelle entre deux laides constructions et nous débouchons dans une vraie vieille rue bordée de bâtiments un peu décatis, un peu croulants, encore à l’écart du tourisme de masse. Ce manque d’intérêt pour l’histoire de Luòyáng est d’ailleurs étonnant puisqu’elle est l’un des berceaux de la civilisation chinoise et l’une des quatre grandes anciennes villes de Chine (avec Běijīng, Nánjīng et Xī’ān). La région, au confluent des rivières Luò et Yī, est d’ailleurs considérée, depuis le néolithique, comme le centre autant physique que symbolique de la Chine (pour ne pas dire du monde).
Dans la rue, un calligraphe exerce son art devant tout le monde. Il peint des poèmes chinois sur de grandes feuilles de papier de riz. Il est très doué. Je m’approche et lui montre mon carnet. Il ne parle pas anglais mais il est intéressé. Je lui demande si je peux faire un portrait de lui dans mon carnet. Il accepte. Je le dessine en train d’exécuter une calligraphie de grand format.
Autour de nous, beaucoup de curieux se regroupent. Pendant que je dessine, un jeune couple s’approche et l’homme me dit en bon anglais qu’il s’agit d’un artiste très connu et très respecté. Je demande son nom. Il me le dit mais je ne comprends pas.
Quand j’ai fini, je lui demande d’écrire quelque chose en chinois à côté du dessin. Il accepte, il écrit un mot amical, puis appose son tampon. J’apposerai le mien plus tard. Le jeune homme me fait la traduction du mot, mais je ne l’ai pas notée.
Image-(26)_internet
©pehaud
Ensuite, avec mon carnet ouvert à la page du portrait du calligraphe, nous posons pour les photos du petit groupe de spectateurs, comme à la remise d’un prix. Le jeune homme demande au maître s’il peut me donner une carte de visite. Il m’en remet une, je la collerai dans mon carnet. Il s’appelle Zhāng Huì Mín (张会民).
Le maître me fait ensuite comprendre qu’il voudrait m’offrir une calligraphie et il se met de suite au travail. Pendant ce temps, un type me demande si je peux faire son portrait. Je m’exécute en espérant que tout le monde ne va pas suivre son exemple.
Quand j’ai fini, je le lui la donne, il nous invite à venir voir sa boutique qu’il dit ne pas être loin. Je ne sais ce qu’il vend, j’espère qu’il ne va pas nous pousser à acheter quelque chose. En fait, il est aussi calligraphe et m’offre une de ses productions. On retourne voir l’autre calligraphe, je fais un portrait de lui que je lui offre. Nous prenons de nouveau la pose pour les photographes.
Luoyang
©nico
pour en savoir plus sur le maître Zhāng Huì Mín, vous pouvez visiter le site en chinois : https://www.23yy.com/4710000/4701458.shtml
Publicité
Publicité
Commentaires
Les Carnets de voyages de Péhaud
  • Historien de l'art amoureux de l'Asie, Péhaud la parcourt 3 à 4 mois par an depuis 2012. C'est l'occasion de créer des carnets de voyage. Retrouvez moi aussi sur instagram : https://www.instagram.com/pehaud/ et Facebook : https://www.facebook.com/pehaud/
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité