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Les Carnets de voyages de Péhaud
18 mai 2013

Samedi 18 mai 2013 - Stūpa de Boudhanath, Katmandou, Népal

Boudhanath est un énorme stūpa bouddhiste à l'est de Katmandou. Il est encore plus impressionnant que celui de Swayambhu, à l'ouest de la ville. Au milieu d'une place ronde, il est cerné de maisons qui lui font face. On a l'impression que tout converge vers lui. Et, continuellement, des gens - locaux, Tibétains, moines, touristes asiatiques comme occidentaux - circumambulent autour dans le sens des aiguilles d'une montre. Soit doucement en faisant tourner chaque moulin à prières placé dans des niches du mur extérieur, soit plus rapidement avec un chapelet à la main ou un petit moulin portatif. Les femmes tibétaines, jeunes comme vieilles, portent le tablier traditionnel aux petites bandes colorées horizontales. Les hommes sont très souvent coiffés d'un chapeau qui ressemble à celui des cowboys.
Je m'assois sur le seuil d'une maison pour peindre. Comme d'habitude, ce sont les enfants qui s'approchent en premier et surtout les petits mendiants au visage sale et aux vêtements dépenaillés. Ils sont captivés par ce que je fais et oublient de me demander une pièce. Ensuite, quelques adultes jettent un œil. Les moines regardent aussi. J'ai l'impression qu'ils sont émus qu'un Occidental s'intéresse à leur quotidien. Mais ce n'est peut-être qu'une impression.

bouddhanath_internet

©pehaud

Je suis rapidement captivé par l'ambiance apaisée du lieu. Il n'y a pas beaucoup de bruits. Les gens se déplacent sans mot, quelques lèvres murmurent des mantras, des doigts égrainent un chapelet. Le bruit des pas souffle dans l'air. Les drapeaux de prières flottent au vent. Un vol de pigeons tournent autour du stūpa, cherchent un endroit où se poser, disparaissent derrière le monument.
Peindre les drapeaux de prières est fastidieux. Bleu blanc rouge vert jaune, bleu blanc rouge vert jaune... Je me rappelle quand j'ai commencé à peindre de tels drapeaux il y a un mois à Lumbini, le lieu de naissance de Bouddha Sakyamuni, je n'avais tout d'abord pas remarqué que les cinq couleurs se suivaient toujours, régulières. C'est seulement à la fin de la mise en couleur de mon dessin que j'en ai pris conscience.
Mon dessin fini, je referme mon carnet et reste à observer le monde.

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Les Carnets de voyages de Péhaud
  • Historien de l'art amoureux de l'Asie, Péhaud la parcourt 3 à 4 mois par an depuis 2012. C'est l'occasion de créer des carnets de voyage. Retrouvez moi aussi sur instagram : https://www.instagram.com/pehaud/ et Facebook : https://www.facebook.com/pehaud/
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